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    Nana Osaki vit cachée tel un chat vagabond à Londres, évitant tout contact avec ceux qu'elle a connu par le passé. Cependant de nouvelles révélations sur la mort de Ren pourraient bien tout changer.

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Venez répondre à notre MJ sur le RP Lone & Ardent et faites avancer l'intrigue ! L'étau se resserre de plus en plus autour de nos personnages ! Pourquoi tout ce remue ménage sur la mort de Ren après 6 ans ! Répondez et nous le sauront bientôt !
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 Raw power, I can feel it [PV Ren]

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Nobuo Terashima

Nobuo Terashima


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MessageSujet: Raw power, I can feel it [PV Ren]   Raw power, I can feel it [PV Ren] Icon_minitimeMar 28 Fév - 1:44

Raw power, I can feel it [PV Ren] Tumblr_md692uHtyH1rjhtyyo1_1280




    Dance to the beat of the livin dead
    Lose sleep baby and stay away from bed
    Raw power is sho' to come a runnin to you
    If you're alone and you got the fear
    So am I baby let's move on out of here
    Raw power will surely come a runnin to you





    1,2,1,2 scandait le matelas du bout de ses doigts, pulsation feutrée, quasi indiscernable, mais furieusement précise, confiante, déterminée. 1,2,3,1,2,3,1,2. Mais lui il n'entendait que la voix de son walkman Sony dernier cri, le volume poussé au maximum pour masquer les battements de son cœur enfiévré. « Nobuo, qu'est-ce que je t'ai dit ! Je ne cède pas à tous tes caprices pour que tu te casses les oreilles avec cette cochonnerie ! » 1,2,3,1,2,3,1,2. Sa mère aurait dit à peu près ça. Mais il s'en fichait pas mal que ça lui casse les oreilles. Il voulait que ça lui casse les oreilles. Que son cœur explose aussi, que tous ses organes soient projetés soudainement et s'écrasent sur les murs de la chambre, qu'ils en glissent mollement dans un grind spongieux et écœurant et révolutionnaire. J'en ai marre. Même s'il faisait tout son possible pour hurler, pour cracher vers la scène dans un paroxysme de transe gutturale, pour hurler encore en sautant lors des pogos, torse bombé, bras rigides, pour ignorer les coups de coude de mille fans anonymes. Même s'il copiait la moindre de leurs attitudes, même s'il priait chaque soir pour se réveiller le lendemain, aussi possédé qu'eux, avec la même rage dans les yeux et les poumons gonflés du même air incandescent. J'en ai marre, putain! Pourquoi je dois me retenir de me couvrir les oreilles pendant les concerts de Brutus alors que Ren, lui, affiche ce sourire carnassier qui embrase toutes les filles dans le public et au-delà, en encaissant une centaine de décibels ? Pourquoi a-t-il fallu que je naisse avec des oreilles aussi fragiles, avec un corps aussi fluet, pourquoi je me blesse si facilement, pourquoi j'ai si peu de résistance alors que leur peau à eux est si épaisse, que tout chez eux brûle et brille si vivement, on dirait des dieux. Et moi, je voudrais être juste comme eux. 58, 59, 60. Les chiffres du réveil digital se changent en 1:00 et une frimousse enfantine aux grands yeux marron écarquillés émerge lentement de sous ses draps. Regard à gauche, regard à droite. Rien à signaler. Il tend l'oreille, et il lui semble entendre des ronflements au loin. Soupir soulagé, un peu tremblotant, il est méfiant. Ce n'est pas tous les jours qu'il se prépare à faire le mur en pleine nuit d'hiver. Ce n'est pas non plus tous les jours qu'on a 16 ans, et dans la poche une invitation de Ren Honjo lui-même à la soirée post-concert de son groupe.


    Don't you try
    Don 't you try to tell me what to do
    Everybody's always tryin to tell me what to do




    « A partir d'ici, c'est interdit au moins de 12 ans. Rentre chez toi, ta maman va s'inquiéter ! » Il était habitué à ce qu'à chaque fois, on l'expulse sans faire l'effort d'imaginer une excuse même un tout petit peu inspirée. Et à chaque fois, il essayait de renvoyer un sourire superbe d'insolence, celui qu'il avait répété cent autres fois devant le miroir de sa chambre, mais cent fois ses yeux déjà embués le trahissaient immanquablement, et sa bouche sans foi finissait toujours par suivre, avec une moue de gamin trépignant d'être au piquet pendant que les grands, eux, ont le droit de jouer à leurs jeux de grands. Ils prenaient vraiment un trop grand plaisir à taillader son petit cœur tout mou de punk trop mignon pour en être un. Enfin ça c'était jusqu'à hier :



    - On se voit au concert demain soir !

    - Demain je pourrai pas Ren, mes vieux sont encore furax pour ma note de maths... Si j'ose fredonner deux notes je crois que ma guitare est bonne pour la cheminée !

    - Bon ben tu squattes à la fête après alors ?




    Le bassiste virtuose avait lâché cette dernière phrase avec son ton détaché habituel, comme si c'était la chose la plus naturelle à proposer à ce fils à papa aux vêtements maladroitement déchirés exprès, trop bien repassés pour être crédibles, à ce gamin passionné qui n'avait rêvé que de ça pendant des jours, sans doute des siècles, ça avait duré si longtemps ! Il avait été cloué sur place par la surprise, il lui avait fallu courir pour rattraper Ren et lui demander, sans même essayer de cacher son excitation, où avait lieu la fête. Et toujours avec cette classe intersidérale si naturelle, pensa Nobu en approchant l'éclairage prudent du walkman de son visage, prenant la pose devant le miroir de sa chambre alors qu'il ajustait ses piercings, rien qu'en y repensant son cœur battait la chamade et ses yeux pétillaient, bourrés d'étoiles! Une tartine de gel coiffant et une paire d'oxford rockabilly à semelles compensées plus tard, il était fin prêt, paré de sa seconde peau, la seule véritable. Il enfila une écharpe à carreaux et ce sweat gris bleuté à capuche assez large pour masquer sa silhouette, s'aperçut que la dite capuche avait décidé d'atomiser sa vie sociale en brandissant une paire d'oreilles rondes et duveteuses du meilleur goût vraiment, pesta contre cette impulsivité ridiculement féminine qui le faisait acheter tout et n'importe quoi, pensa aux ciseaux, non la flemme on oublie les ciseaux, se résigna à son destin, le tout en quelques fractions de seconde, tout son organisme bouillonnait à 120 pulsations minute. Il se dirigea vers la fenêtre, l'ouvrit d'un geste précis avec une impulsion maîtrisée, juste assez pour l'empêcher de grincer. L'air glacé s'engouffra dans tous ses pores, et il en creva encore plus de chaud. Il vit le pin aux aiguilles lourdes de neige qui semblait lui tendre les bras depuis la cour. 1,2,2.5... Il passe ses doigts sous sa capuche pour y ramener quelques boucles brunes rebelles. A trois tu sautes. Elles maculent son front d'une pellicule de sueur frémissante. Il devrait peu-être les décolorer. Reniflement philosophe. Je parie que Ren aurait sauté à 2. Et le froid qui fouette le sang dans ses veines. 1,2.



    *  *  *  *  *





    Il n'eût pas de difficulté à trouver le lieu de la soirée, une fenêtre avait été laissée ouverte au dernier étage du squat, qui aboyait des « White Riot » et des « God save the queen » dans le froid de décembre. Il sonna deux fois, avant de se rendre compte que la porte était ouverte. Un pas timide... Et là, un fiévreux éclatement de tous ses sens. Les odeurs, les bruits, les couleurs étaient plus vifs et plus retentissants que nulle part ailleurs, et en même temps noyés de musique et de fumée et d'un goût bestial de vrai, dans un brouillard pyrotechnique, délicieusement anthropophage, et irréel, et fantastique !



    - Ehhh, tu serais pas nouveau toi ?

    - Comment tu t'appelles ? T'es un ami de Ren ? T'es trop mignon !




    Surpris par l'assemblée des déesses croqueuses de petits garçons qui s'étaient emparées de ses bras alors qu'il lorgnait béatement les tags au plafond, il bredouilla son nom, rebella gauchement quelques mèches de cheveux trop sages de ses longs doigts fins nageant dans des bagues en argent un peu trop lourdes. Rires. Il était « vraiment trop mignon », avec ses grands yeux noisette un peu mal à l'aise, scannant d'un façon qui s'était voulue discrète la salle à la recherche de l'aura salvateur de Ren. Mais déjà des gloussements indistincts le chargeaient de ramener des bières. Maais, je suis pas barman moi... Il traîna ses compensées jusqu'à la cuisine potentielle, enjambant quelques corps et débris de nourriture indéterminés au passage, en écrasant d'autres irrémédiablement. Et râté, une chambre... Sa prudence lui dit de ne pas aller plus loin, mais sa curiosité a d'autres projets, d'ailleurs la notion d'espace personnel c'est très surfait. Et puis surtout, il y a cette housse en cuir noir jetée en plein milieu de la pièce comme une destinée. Le gamin prend son souffle, puis lentement, tendrement, il extirpe un manche vernis, serait-ce... la basse de Ren ?!! Tel Arthur libérant Excalibur, il extirpe l'instrument mythique de sa gangue, en caresse les cordes en tremblant légèrement. Il n'arrivait pas à croire qu'il tenait ça entre ses doigts, qu'il avait enfin ses entrées au nirvana, lui, une petite frappe, il le savait trop bien, un fils de bonne famille à la laisse trop propre et trop serrée. Ils lui offraient une place dans leur monde, et il lui semblait qu'il lui poussait des crocs tout neufs prêts à déchiqueter pour la saisir. Et puis soudain, le bruit d'une respiration mâle, d'un sourire railleur, tout prêt, là, provocant, juste au-dessus de son épaule suffit pour que les crocs du molosse lâchent un jappement ridicule:


    - Ren ?!


    Boiing, vomissent les cordes de la basse alors qu'Arthur exécute un royal bondissement.


    Raw power has a magic touch
    Raw power I can feeeel it
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Raw power, I can feel it [PV Ren]
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